en clair.

concrètement, vous faites quoi ?

• c’est quoi un "outil édité" ?

  Ni une fiche méthode, ni un document à lire seul, mais un objet conçu pour faire avancer à des moment précis : réunion, atelier, lancement de projet, séminaire…

  C’est un document structurant [une carte, un canevas, un carnet] pensé pour guider la réflexion, favoriser l’alignement, aider à décider.

  Pas de slides, pas d’outils numériques. Ici, on manipule pour clarifier.

• vous intervenez sur le fond ou sur la forme ?

  Pour citer Victor Hugo, nous pensons que "La forme c’est le fond qui remonte à la surface".

  Nos outils ne sont pas des supports "design" qui décorent une méthode existante. Ce sont des formes éditoriales qui transforment la manière de penser, de parler, de décider ensemble.

  Nous n’apportons pas de solution toute faite. Nous proposons une structure, une logique, un rythme pour faire émerger ce que vous portez déjà.

• peut-on utiliser vos outils sans vous ?

  Oui, c’est l'un de nos engagements.
  Une partie de nos formats sont conçus pour être pris en main de manière autonome par les équipes, avec des modes d’emploi intégrés. Vous pouvez les utiliser lors de vos temps collectifs, avec ou sans notre présence.

  Cependant, nous sommes convaincu que les outils gagnent en impact quand ils sont ancrés dans un usage réel. Nous proposons donc aussi des accompagnements pour bien les intégrer ou les co-concevoir avec vous.

• c’est réservé aux grands groupes ?

  Non.
  Typogramme s’adresse à toutes les organisations qui ont conscience que le cœur du réacteur, ce sont les collaborateurs qui œuvrent chaque jour : entreprises, administrations, associations, indépendants.

  Nous adaptons notre approche à vos moyens : certaines missions incluent uniquement la fabrication d’un outil, d’autres un accompagnement plus complet.
  Nous ne sommes ni une agence événementielle, ni un cabinet de conseil hors de portée.
  Nous sommes un atelier et pour nous chaque projet est unique.

• mais alors, c'est de la facilitation ?

  Non pas tout à fait.
  Nous ne cherchons pas à nous fondre dans le cadre, nous cherchons à le fabriquer.

  typogramme partage certains principes avec la facilitation : l’écoute, le collectif, l’attention portée au rythme. Mais là où le facilitateur vise la neutralité, nous assumons une intention, un parti-pris, une forme.

  Nous arrivons avec un dispositif conçu et édité, un déroulé structuré, des formats à manipuler qui font bouger les idées… et parfois aussi les rôles, les places, les postures.

  Ce n’est pas un espace de débat librement ouvert, c’est un moment de travail cadré, pensé, fabriqué pour faire émerger quelque chose.

  Alors non, ce n’est pas de la facilitation au sens classique. C’est une autre manière d’activer le collectif : physique, graphique, méthodique.